année des 40 ans de vie

Publié le par lapetitem

janvier 2004 [extrait journal]

c’est sur la fin du mois que je t’ouvre, journal, bloc notes… ramassis de petits mots…
il est 03 :09, en cette nuit entre un samedi et un dimanche… entre un 24 et un 25…
pêle-mêle y aura tant de choses à évoquer depuis le début de cette année, des mots et des images, des odeurs, des bruits et aussi des vertiges, immenses qui ont pris d’assaut mon cœur, avec parfois l’eau dans les yeux, la fatigue blanche sur le visage, la surprise qui fait naître les tendres sourires et tous ces gestes faits pour encore et toujours rendre la vie, ma vie, cette si petite et fragile flamme, plus belle, plus colorée, moins absurde…
 
avant tout il y a des mots… lus… hasard des lectures, piochés dans cet ouvrage que devait lire mon adorable ado… (qu’il a survolé tout au plus, je reste persuadée qu’il n’a pas dépassé la page encore écornée, soit 1/12 du roman)… daniel picoully, donc écrit dans « le champs de personne »… : «  les souvenirs d’enfance font 1m20 de hauteur » !
Depuis que lus, ces mots m’accompagnent… tout en effet dépend de l’angle avec lequel on vit et on voit les choses de ce monde…
 
m, c’est quoi ton angle ? ce qui fait que ta version du monde t’est particulière ?
je soupçonne que c’est plus doux et plus tendre que ce que tu veux bien avouer, de haut de ta sacro-sainte force avec laquelle tu percutes êtres et faits… tellement plus simple, hein, d’être celle qui saura faire avec….
 
ce qui est certain et que je ne peux taire, du moins me taire, c’est que ça fourmille considérablement dans mon intérieur.. du côté de mon âme, parce que ça se confirme, que j’en accepte tout simplement la présence et que peu à peu elle se matérialise, comme se lestant de mes décisions, de mes réflexions.
une âme donc… admettons que cette année soit celle de sa naissance, de sa venue acceptée, admise, pleinement vécue… allons, secouons les vieilles terreurs, regardons en face, bien droit, le regard infaillible cette suite de jours et de nuits…
...parfois, je me demande ce que je serai venue faire ici traînant d’un bout à l’autre une vie furieuse et qui a tant de mal à se contenter d’être bien sagement rangée…
 
L’année des quarante années de vie …
 
m - spéléo

Publié dans égo-spéléo

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